mardi 26 novembre 2013

Belle & Bio



Installée à Nantes en 2011 après plusieurs années à Paris, Dorota Bobek a aujourd’hui oublié le stress de la capitale. Dans cette ville entre mer et campagne, où il ne pleut pas tant que ça, elle se forme à la création d’entreprise et réalise son rêve : partager son amour des produits simples et naturels.

Comprenez-vous la liste des composants de votre crème de jour ou de votre shampooing ? Non ? C’est normal. Moi, je comprends juste « water » et après c’est du chinois. A moins d’avoir un Bac+12 ans de physique ou d’être prof de grec, vous ne saurez jamais ce qu’il y a vraiment dans vos produits de beauté. Et ça, c’est flippant !

Alors, pourquoi ne pas revenir à l’essentiel ? Une recette qui a plus de 3000 ans par exemple : le savon d’Alep. C’est juste de l’huile d'olive et de l’huile de baies de laurier, c’est tout.
Dorota est une passionnée de produits bio. Quand on la lance sur le sujet, elle ne peut plus s’arrêter. Elle a écumé en vain toutes les pharmacies pour trouver le produit idéal pour sa peau. Finalement, elle s’est tournée vers le savon au lait d’ânesse, comme Cléopâtre qui s’en faisait des bains !

  
Il y a un an, Dorota crée son entreprise : Beau&Bio, boutique en ligne où elle vend des savons thérapeutiques : nigelle et charbon (pour les problèmes d’acné), miel et propolis (pour les peaux sensibles et irritées), ortie blanche (pour combattre l'eczéma et le psoriasis), etc.

Grâce à Beau&Bio, elle peut partager sa passion des cosmétiques naturels. 80% des produits vendus sur le site proviennent d’un producteur de savons normand. Les ânesses sont traites dans sa ferme et il fabrique lui-même les savons à partir de ce lait frais. Généralement, le savon au lait d’ânesse proposé en pharmacie est fabriqué à partir de lait congelé, il en perd toutes ses vertus. Dorota connaît bien son fournisseur. Elle peut donc nous garantir l’origine et la composition des savons présents sur le site. N’est-ce pas rassurant ?

Si vous n’avez pas de besoin particulier, que vous voulez tout simplement un savon qui lave et qui sent bon, allez faire un tour du côté des savons parfumés aux huiles essentielles : muguet, pétales de rose, fruit de la passion, fleur de lyse, patchouli… Exquis, exquis, exquis ! Ces savons se composent d'huile d'olive et coprah et de beurre de karité. Le saviez-vous : il est très rare de trouver du savon de Marseille à base d’huile d’olive en grande surface.

Beau&Bio ne propose pas que des savons. Vous y trouverez également des huiles, des crèmes, des éponges, etc. Le produit préféré de Dorota est l’huile de jojoba car il a plein de propriétés, non seulement pour la peau mais aussi pour les cheveux.

Petite astuce beauté : faites chauffer de l’huile de jojoba au bain-marie jusqu’à ce qu’elle soit tiède. Ajoutez une cuiller à soupe de miel liquide et une autre de vinaigre de cidre ainsi qu’un jaune d’œuf. Mélangez. Vous obtiendrez un masque pour les cheveux à laisser minimum 30 minutes sur la tête entourée d’une serviette. Pour des cheveux brillants et doux !

Notre conseillère beauté n’a pas pour vocation de faire fortune. C’est pourquoi elle organise rarement des réunions style Tupperware. Elle ne veut pas que les gens se sentent obligés d’acheter. Ce qu’elle aime, c’est partager son engouement pour les produits naturels et donner des conseils pour leur utilisation. Alors n’hésitez pas à la contacter. Elle sera ravie de vous aider à cajoler votre peau, pour traverser en douceur les rigueurs de l’hiver.

Beau&Bio

jeudi 12 septembre 2013

Tous au restaurant !

Pour la quatrième année, Tous au restaurant invite votre invité...

Du 16 au 22 septembre, vous pouvez vous rendre à deux dans l'un des restaurants partenaires de l'opération et ne payer qu'un repas sur les deux !

"Le restaurateur compose un menu spécial Tous au Restaurant et en fixe le prix (boissons incluses ou non). Pour un menu acheté, celui de l’accompagnant est gratuit et identique."

Je vous conseille de choisir un restaurant que vous ne connaissez pas et de vous laisser surprendre. Ne cherchez pas à savoir le menu à l'avance (sauf le prix peut-être...). Car le but de cet événement est de nous faire découvrir de nouvelles tables, de nous faire déplacer dans des établissements où nous n'aurions pas osé mettre les pieds, trop chers, trop chics... Offrez à vos papilles un peu de luxe gustatif (à moitié prix) !

Pour trouver le resto en question, rendez-vous sur http://tousaurestaurant.com/fr.
Faites une recherche par département, ville, type de cuisine, comme vous voulez et laissez-vous guider.
Vous pouvez réserver (sans avancer d'argent) en ligne ou par téléphone.


Moi je vais à L'Atelier d'Alain (rue des Olivettes à Nantes). Je vous en dirai des nouvelles !

Bon appétit !!

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J'ai donc mangé à l'Atelier d'Alain le jeudi 19 septembre.
Déco originale avec des lampes fourchettes et ustensiles. Mais surtout, la particularité est que la cuisine est au centre du restaurant, complètement ouverte à la vue des clients, derrière le bar. En gros, si tu déjeunes au comptoir, tu vois ta bouffe en train d'être préparée sous ton nez !

Le Chef est venu nous serrer la main et le service était à nos petits soins.

Les plats étaient très bons, surtout le dessert !

Bémol : la note ne correspondait pas au prix affiché, même avec les boissons en plus. Je pense que c'est une erreur de calcul. A moins que la bouteille d'eau soit à 11€ ! Malheureusement, on s'en est rendu compte trop tard.

lundi 9 septembre 2013

Ne payez pas, gagnez !

 Jeux concours


Des fois, vous aimeriez bien aller à un concert mais le prix du billet vous fait hésiter. Vous n'allez tout de même pas manger des pâtes pendant un mois pour les beaux yeux de Patricia Kaas ! Si ? Il existe une alternative, certes hasardeuse, mais qui peut valoir le coup, les jeux concours. Je ne vous dis pas d'aller jouer au Loto ou de vous inscrire aux qualifs de Tout le monde veut prendre sa place. Mais les concours organisés par les radios, sites Internet ou journaux locaux sont plus accessibles. C'est logique, moins il y a de joueurs, plus vous avez de chances de gagner. C'est comme ça que je suis allée à plusieurs concerts, festivals... N'hésitez pas à jouer pour gagner des places de concert d'artistes que vous ne connaissez pas (en suivant un tantinet vos goûts bien sûr). C'est comme ça qu'on découvre ! 

Je vous donne quelques bons plans de tirages au sort : 

Ouest France vous fait gagner des places de concert, de théâtre, de ciné, des cadeaux, etc. Vous pouvez choisir votre département pour ne pas vous retrouver avec deux places pour un concert à Laval alors que vous habitez à Saint-Nazaire ! Car, si vous êtes comme moi, vous participez à tous les tirages au sort sans regarder ce que c'est... et vous vous retrouvez obligé d'aller voir Dracula, la comédie musicale (vous ne pouvez pas la vendre, le billet est nominatif !) Donc un conseil, faites attention sur quoi vous cliquez. On ne sait jamais, vous pourriez gagner.

Le bOOst fait gagner des spectacles d'humour, des concerts, etc.

Le Wik a sa rubrique jeux. Elle est très fournie. Ce qu'il y a de bien c'est que vous pouvez vous créer une alerte mail pour les jeux à venir qui vous intéressent. Inscrivez-vous aux newsletters de vos sites préférés pour recevoir leurs bons plans. Si vous en avez marre, vous pourrez facilement vous désabonner. Vous avez un smartphone ? Téléchargez l'appli Wik : super simple pour jouer. Maintenant, il y a même des jeux réservés à l'appli !

Pour gagner quelque chose avec le Pulsomatic, il faut avoir un téléphone à portée de main et du temps libre à midi tous les jours (ou presque). En effet, si les concours sont annoncés dans leur magazine gratuit, sur leur site et sur leur page Facebook, c'est bien par téléphone qu'il faut jouer. Ne désespérez pas si ça ne répond pas, réessayez.
Pulso a aussi son fameux jeu Megacon. Cette fois, il faut répondre à une question par mail.

Un autre magazine gratuit sur Nantes et Saint-Nazaire : Haut parleur. Vous pouvez consulter la liste des places de spectacle à gagner en suivant ce lien. Ensuite il vous suffit d'envoyer un mail à contact@popamine.com en indiquant ses coordonnées et en précisant le spectacle choisi.

La Radio FIP (95.7 FM) fait souvent gagner des places de concert ou de spectacle près de chez vous. Écoutez bien la dame à la voix endormie et appelez quand elle donne le top. Prenez connaissance des événements FIP dans la rubrique "Sortir avec FIP" de leur site. Parfois, FIP fait également gagner des CD... dans la rubrique Actu de son site. Il y a un petit rond "FIP JEU" qui indique qu'il y a quelque chose à gagner.

Pour France Bleu (101.8 FM) j'ai eu un peu de mal à trouver les jeux concours sur leur site. Il faut d’abord se localiser (en haut à droite), puis aller dans "événements" et enfin dans "à gagner". Mais comme pour FIP, il faut être à l'écoute et appeler quand on vous le dit.

La Radio NOVA (87.8 FM) a un nouveau site Internet compliqué. Avant, on pouvait trier les "Gratos" par ville et par type (cinéma, musique...), maintenant c'est le bazar. Ils sont toujours là, à droite sur la page d'accueil mais vous en trouverez pour toute la France et pour tous types de cadeaux. Si quelqu'un a trouvé comme trier, je veux bien ! Le principe : l'animateur annonce le jeu "Gratos" et donne un mot de passe à la radio. Ensuite, connectez-vous sur le site et choisissez, parmi trois mots, le bon mot de passe. Ainsi, vous faites partie du tirage au sort. 

Eur@dioNantes offre divers cadeaux. Écoutez-les sur 101.3 FM.

Je n'ai jamais rien gagné dans l'onglet jeux de MaVille mais peut-être serez-vous plus chanceux. Sur ce site, il n'y a pas seulement des places pour des spectacles locaux mais également des livres, des voyages, plein de trucs. Autrefois, ils posaient des questions mais maintenant il suffit de cliquer sur "jouer" pour participer au tirage au sort.

La Région Pays de la Loire vous offre des places de spectacle dans toute la région dans sa rubrique "Places en poche" de son site culture.

Mon blog nantais préféré : L'Agenda de la nantaise. Tous les lundis, vous pouvez gagner des cadeaux avec un commentaire. Sinon, c'est un blog qui vaut le détour (si vous êtes une fille et que vous vivez à Nantes, mais pas que). Je vous laisse y faire un tour, vous m'en direz des nouvelles !

Un dernier conseil, devenez amis Facebook avec tous ces "gens"-là. Ils véhiculent souvent leurs bons plans via ce réseau. Quitte à y perdre du temps, autant que ça nous fasse gagner quelque chose !


Envoyez-moi les bons plans jeux concours que vous connaissez (en commentaire) et je les ajouterai à la liste.

vendredi 30 août 2013

Places de ciné à 3€50

Régulièrement (printemps du cinéma, rentrée du cinéma, fête du cinéma...) BNP Parisbas fait gagner des réducs ciné (3,5€ la place) pour prolonger la fête.
C'est simple et on gagne très souvent.

jeudi 13 juin 2013

Je vis avec un geek

A celles qui s'y retrouveront

Il faut que j’en profite. Il est à un rendez-vous. Je prends le plumeau. L’opération est délicate. Si je ne remets pas les figurines exactement à leur place, il le remarquera toute de suite. Et si j’en fais tomber une… En même temps, c’est de sa faute, depuis des semaines je lui demande de faire la poussière ! S’il croit que ça m’amuse de manipuler son Superman communiste ou cette horreur d’Alien. 

J’ai emménagé dans son appartement il y a six mois et je n’ai toujours pas réussi à la convaincre d’envoyer le Joker, Hellbow et le mini Blade à grosse tête dans son bureau avec le reste de la troupe. Une étagère du salon a néanmoins été vidée pour mon usage. J’y ai mis un cactus qui a rendu l’âme peu après et une photo de nous deux à Lisbonne qu’il a faite encadrer pour mon anniversaire. Je ne sais pas quoi mettre d’autre et c’est pourquoi il ne voit pas l’intérêt de dégager ses horreurs. 

Fuck ! Je vais devoir prendre mon petit-déjeuner en face de Krusty le Clown pour l’éternité.

N°13 Faire du stop

Ecrit le jeudi 24 février 2011 

Je ne voulais pas rester à Nantes. J’avais tellement envie de partir pour laisser mon passé derrière moi que j’en oubliais qu’il y a une différence entre distance géographique et distance temporelle. Je n’ai pas réussi à partir à Paris. Le destin a voulu me garder dans ma contrée natale. Et j’ai dû trouver un autre moyen d’oublier mes vieilles blessures. Il m’a fallu du temps pour comprendre que ça ne sert à rien de ressasser le passé. 

Mon nouveau stage et mes amis (les valeurs sûres et les nouvelles recrues) m’aident à aller de l’avant. Ces dernières semaines, j’ai appris à, non seulement ne pas rougir de mon célibat, mais également à en jouir. Notre club de Bridget(s) est un sujet d’amusement. Et notre quête du bar idéal, avec carnet de note à l’appui nous occupe tout autant. Seul mon porte-monnaie et la fatigue m’empêchent de sortir plus que je ne le fais déjà. Je ris tellement certains soirs que j’en ai mal aux zygomatiques. Jeudi, sortie entre Bridget(s) et fières de l’être. BMKK me prend le crayon des mains pour noter les + et les - de l’Hurluberlu : bons mojitos, musique sympa, toilettes trop hautes, etc. Puis, je ressors une autre liste, MA liste. BMKK, qui me soutient aussi dans cette quête me demande ce qu’il me reste à faire. Quand elle tombe sur le numéro 13 : « faire du stop », elle me dit : « on peut le faire ce soir ». 

« Chiche ? » 

Nous nous serrons la main, terminons nos verres, et sortons. Première voiture hélée, première voiture arrêtée. Certes, nous n’avons pas fait plus de deux kilomètres (de l’Hurluberlu à la Gargouille) et certes, en bon musulman, le conducteur nous a fait la morale sur nos excès de moji-trop. Mais nous l’avons fait ! Et même refait une deuxième fois : de la Gargouille à Talensac. Oui, je sais, ça revient à remonter la Cour des Cinquante otages et nos chauffeurs ne se sont pas gênés pour se moquer de notre paresse.
Pas la peine de raconter tous les détails. Vous aurez compris que c’était une bonne soirée et que j’étais très contente de rayer ce numéro de ma liste, d’autant plus que je l’ai fait sans l’aide d’un homme même si ce n'était pas très prudent quand on y repense.

On reproche parfois à ma liste de couper court à toute spontanéité et de transformer un événement rêvé en contrainte. La façon dont le numéro 13 a été réalisé prouve le contraire. Nous avons décidé de le faire sur l’impulsion du moment et nous nous sommes bien amusées. Le fait d’avoir listé mes rêves noir sur blanc ne les transforme pas en contraintes. Cela les rend simplement plus palpables, plus accessibles et ça me rappelle que rêver c’est bien mais que soupirer après ses rêves ne sert à rien.

N°14 : Visiter Chambord

Huit jours après cette aventure londonienne, le 8 mai 2010, j’ai continué sur ma lancée et ai un peu forcé mes parents à m’accompagner à Chambord pour le numéro 14. 

J'étais en Master II de Lettres Modernes et j’avais très peu de cours. J’avais plein de temps libre et je voulais en profiter. Mes parents, eux aussi, ont réalisé un vieux rêve en s’achetant leur camping-car. De troisième main, l’engin passe plus de temps en réparation que sur les routes. Quelques mois auparavant, j’avais réussi à les faire descendre jusqu’à Arcachon. Et vu que ça ne s’était pas trop mal passé, ils ont accepté de m’escorter dans la demeure de François Ier. 
 
J’ai tenu à payer les entrées car c’était pour ma liste. Il fallait faire les choses dans les règles. C’était comme je l’imaginais. On a eu une visite guidée et on a pris tout plein de photos comme de gentils touristes. Mais j’ai surtout essayé de photographier mentalement chaque coin de ce château qui me faisait rêver depuis que je l’avais vu dans un livre éducatif étant enfant. Le passage du rêve à la réalité est toujours délicat. C’est d’ailleurs le sujet de mon mémoire de Master II (les récits de voyage à Madagascar). Il y a une forte attente, une image fantasmée, idéalisée dont on n’a pas envie de se séparer. Aussi puissant le désir de réaliser notre rêve peut-il être, on sait qu’une fois que ce sera fait, il n’y aura plus de retour possible. Le rêve sera remplacé par la réalité, quelle soit à la hauteur de nos attentes ou non. C’est donc un pari, du quitte ou double. Pas étonnant que l’on ressente une pointe de stress au moment venu. On aimerait tant que tout soit parfait. 

Pour Chambord, je n’ai pas été déçue. Certes, je l’imaginais plus grand. Certes, je ne pourrais plus laisser mon imagination choisir l’aménagement des jardins que l’on ne voyait pas sur les photos. Mais je l’ai vu de mes propres yeux, j’ai touché ses murs blancs et partagé cette découverte avec mes parents. Et puisque nous étions dans la vallée de la Loire, nous en avons profité pour visiter également le château d’Amboise dans lequel Anne de Bretagne est passée quelques centaines d’années avant nous.

N°11 : voir une pièce de Shakespeare au London Globe Theater

Ce n’est qu’en mai 2010 que j’ai pu reprendre mon crayon pour inscrire une nouvelle date sur ma liste : le 1er mai 2010. Je suis très fière d'avoir accompli ce numéro car je l’ai organisé et réalisé parfaitement (sans vouloir me vanter). Il s’agit du numéro 11 : voir une pièce de Shakespeare au London Globe Theater

Mon maître de stage parisien est vite devenu un ami très cher. Nous avons toujours gardé contact malgré l'éloignement. C’est ensemble que nous avons planifié notre week-end londonien. Je n’ai visité Londres qu’une fois, à 19 ans (ou 18 ans, je ne sais plus) avec une amie de lycée. Premier voyage sans accompagnateur adulte. J’en ai gardé un très bon souvenir. Et puis, j’ai un attachement très vif pour tout ce qui touche à la culture anglaise. J’ai sûrement une image policée du pays, comme les étrangers s’imaginent retrouver le Paris d’avant-guerre qu’ils voient dans les films. Mais, même si je ne croise pas de dame en robe Empire ni de jeune homme, cravache à la main et chemise blanche mouillée comme Colin Firth dans Orgueil et préjugés, je ne suis pas déçue pour autant. Malgré la pluie et la courte durée de ce second séjour, j’étais ravie. 

Alex n’était pas très chaud pour du Shakespeare. Il est allé voir une comédie musicale. Je me suis donc rendue seule sur les bords de la Tamise. Ce n’était pas gagné d’avance vu mon sens de l’orientation catastrophique. Mais mon premier voyage avait dû me marquer car je me souvenais assez bien du chemin après toutes ces années (A l'époque, nous étions passées devant le Globe nous promettant de revenir un jour avec plus d’argent dans les poches pour pouvoir y entrer. Il en a été de même pour quasiment tous les monuments. Heureusement que les musées londoniens sont gratuits). 

Il pleuvait des cordes et j’avais acheté le ticket le moins cher sur Internet. Il me donnait le droit d’être dans la fosse à ciel ouvert, debout, pendant trois heures. Je crois que c’est ce jour-là que je me suis rendue compte de l’importance de ma liste et surtout de l’importance de vivre à font chacun de ses points, pour ne rien regretter, comme avec la robe de mariée. J’avais retiré un peu trop d’argent en arrivant en Angleterre. J’avais largement de quoi me payer une place assise, au sec. J’ai demandé au gentil monsieur du guichet dans le meilleur anglais qu’il m’était possible de produire, s’il n’y aurait pas moyen de faire un échange de dernière minute. 

Et c’est comme ça que, moyennant 30£ de plus (la place en fosse est à environ 5£), je me suis retrouvée à ce qui m’a semblé la meilleure place du théâtre, entre deux japonais. J’étais aux anges, avec ma cape en plastique transparent estampillée du logo du Globe et mon appareil photo, prête à mitrailler tout ce qui bouge. 

Du haut du deuxième étage, au premier rang, pile en face de la scène, j’avais une vue imprenable sur les spectateurs de la fosse qui attendaient le début de Macbeth sous une pluie battante. J’éprouvais pour eux une certaine pitié mélangée à une bonne dose de soulagement égoïste. J’avais l’impression d’être dans Shakespeare in love. Et même si je ne comprenais pas un mot sur dix (heureusement, j’ai déjà lu cette pièce plusieurs fois donc je n’ai pas eu de difficulté à suivre), j’étais émerveillée par la mise en scène, le jeu des acteurs, leur habilité à garder leur sérieux alors qu’ils glissaient dangereusement sur les planches trempées. Le sang et la pluie coloraient peu à peu la scène de manière tout à fait appropriée. Et Lady Macbeth aurait mieux fait de se soucier de ses pieds tachés plutôt que de ses mains. 

La cape en plastique, si ridicule soit-elle, m’a bien servi sur le chemin du retour. Seule dans le métro, je me sentais presque comme une vraie anglaise. Je souriais niaisement. J’ai échangé quelques mots sur la pièce avec un homme d’un certain âge. J’ai mis un peu de temps à comprendre que ce n’était pas un médium mais qu’il avait simplement vu ma cape et en avait conclu que je sortais du même endroit que lui.

N°6 : Manger japonais

A l’automne 2009, je faisais un stage dans une société de production de documentaires à Paris. Ça aurait pu être l’occasion d’aller voir un ballet à l’Opéra Garnier. J’ai essayé mais n’y suis pas parvenue : pas réservé à l’avance, file d’attente trop longue… Et puis, ma sœur n’était pas avec moi. Inconsciemment, je devais me dire que ce n’était pas correct de ne pas l’attendre car on voulait le faire ensemble. Le 15 septembre 2009, donc, j’ai mangé japonais pour la première fois de ma vie. 

Quand je disais aux gens que je n’avais jamais mangé de cuisine japonaise, ils étaient étonnés. J’avais une petite appréhension de manger du poisson cru malgré toutes les louanges que j’entendais. Durant l’été, j’avais fait la connaissance d’une parisienne dans un camping breton. Elle m’a dit qu’elle m’emmènerait dans un très bon restaurant de sushis dès mon arrivée dans la capitale. Elle a tenu sa promesse en m’entraînant dans son quartier préféré, le Marais. Malheureusement, je ne me souviens plus du nom du resto. A ma grande surprise, j’ai adoré les sushis, les makis, les sashimis et les brochettes. 

Depuis, je suis devenue accro. Je vais souvent tester les nouveaux restos japonais qui poussent comme des champignons à Nantes depuis deux ou trois ans.

n° 8 : Aller au hammam avec mes copines

Le premier point de ma liste de choses à faire avant 30 ans que j'ai réalisé est le n° 8 : Aller au hammam avec mes copines. Fait le 19 avril 2009. 

Je l’avais déjà fait en Turquie. Mais je voulais le refaire à Nantes avec mes amies de lycée. Nous avons des goûts différents et on a parfois du mal à toutes s’entendre pour une sortie. Elles ont accepté de me suivre au Hammam Zein du Lieu Unique qui avait ouvert depuis peu et dont on entendait souvent parler. Dans l’ensemble, je trouve que c’est plutôt cher pour ce que c’est. Il n’y avait plus de serviette ni de place dans la salle de repos pour prendre le thé. 

Le hammam a été construit dans le sous-sol du LU. Le plafond était moisi et ça ne sentait pas très bon. On était loin de l’ambiance magique du plus vieux hammam d’Istanbul, tout en mosaïque, où les femmes chantaient en se savonnant et où la lumière du jour traversait le plafond par de petites ouvertures comme des centaines d’étoiles. Mais j’étais contente de partager ce moment de détente avec mes amies. J'y suis retournée il y a quelques mois avec mon copain. Comme des idiots, on avait gardé nos lentilles. Résultat, un voyage aux Urgences en pleine nuit pour une infection de l’œil pour mon chéri... A part ça, c'était cool.

Maniaque de la liste

Je fais des listes pour tout : liste de courses bien sûr mais aussi liste de choses à faire dans la journée, dans la semaine, liste des rendez-vous du mois, liste des choses à ne pas faire, liste des cadeaux d'anniversaire potentiels pour les autres, liste d'envie de cadeaux pour moi, etc. Et puis, il y a THE liste : celle des choses à faire avant 30 ans. C'est-à-dire dans moins de deux ans. Autant dire que c'est foutu pour certains points comme le numéro 10 : "Aller en Inde" ou le numéro 16 : "Apprendre à faire du piano". Sur 17, j'en ai réalisé huit :
2- Voler en ULM
6- Manger japonais
8- Aller au hammam avec mes copines
9- Essayer une robe de mariée
11- Voir une pièce de Shakespeare au London Globe Theater
13- Faire du stop
14- Visiter Chambord
15- Voir un ballet à l’Opéra Garnier

Et c'est déjà pas mal je trouve ! 

Voici les points non réalisés :
1- Ecrire un livre
3- Retourner à Madagascar
4- Etre figurante dans un film d’époque
5- Aller au Jane Austen Festival à Bath et danser au bal
7- Faire une retraite spirituelle
10- Aller en Inde
12- Aller à New York
16- Apprendre à jouer un peu de piano
17- Voir une course de chevaux dans un hippodrome

Évidemment, ce sont mes envies et certaines vont paraissent peut-être stupides ou futiles. Et je suis sûre que vous êtes déjà en train d’imaginer la vôtre. Cette liste a beaucoup intéressé mes amis et en a même inspiré certains. Ils me questionnent souvent sur son avancement. Je suis parfois honteuse de leur avouer que rien n’a changé. Pourtant, je ne devrais pas prendre cela trop à cœur. Si j’ai fait cette liste, ce n’est pas pour me stresser, pour me forcer à faire ces choses dans l’urgence et risquer de les bâcler. Il faut que ma liste soit un amusement avant tout. Je la garde dans mon portefeuille comme un pense-bête. Elle me rappelle que la vie est faite pour être dégustée, qu’on ne doit pas se priver de plaisirs sous prétexte qu’on n’a pas le temps, que c’est futile ou je ne sais quoi. 

Ma grande déception est de ne pas encore avoir fait le numéro 5 : "Aller au Jane Austen Festival à Bath et danser au bal". ça paraît accessible comme rêve. Bath, c'est en Angleterre, ce n'est pas si loin. Oui mais c'est un coût car non seulement il faut payer le transport et le logement mais également tous les événements du festival auxquels on veut participer. Par exemple, l'entrée au grand bal coûte plus de 80£ ! Je devrais économiser pendant des mois pour réunir suffisamment d'argent. Je n'y arrivais pas quand je travaillais, j'y arriverai encore moins maintenant que je suis au chômage ! Il faut prévoir son voyage longtemps à l'avance pour réserver les places, se faire un costume. Et comme je ne veux pas y aller seule, trouver quelqu'un qui accepterait de m'accompagner et de se déguiser ! Mission impossible.

Pâte sans garniture

10 Décembre 2012

Aujourd'hui, j'aurais bien aimé faire une tarte. ça me met de bonne humeur et ça m'évite de penser à autre chose. Pendant quelques minutes seul le sort de mon gâteau importe et ma seule préoccupation est de ne pas le rater ou le brûler.

Mais voilà, j'ai de la pâte mais rien pour mettre dedans. Pas de fruit, pas de crème, pas de caramel ni de noix... 

C'est désespérant quand on la motivation mais qu'on ne trouve pas ce dont on a besoin. Sur les moteurs de recherche d'emploi, je tape différents noms de métiers mais rien n'en ressort. Il y a bien une catégorie pour ce job mais elle est vide ou presque. Comme je n'ai pas les moyens de déménager à Paris pour un CDD de 6 mois à 20h/semaine et que je ne suis pas éligible au CUI-CAE (putain ce que ça m'énerve ce truc de CUICUI !), je peux honnêtement dire qu'il n'y a rien. La pâte est vide et difficile à digérer. 

Tout n'est pas perdu, je crois que j'ai tous les ingrédients pour faire des cookies... encore.

Tarte à la banane

Quand je m'ennuie, je mange. Ça passe le temps et ça remonte le moral. Depuis que je suis au chômage, je suis devenue experte en tartes. Je n'ose toujours pas faire la pâte moi-même et ça me désole mais cuisiner a quelque chose de thérapeutique... surtout la partie dégustation. Bon, après il y a le moment moins rigolo où je monte sur ma balance (totalement déréglée) et où je pleure. Mais à part ça, c'est super. Merci Marmiton ! Je crois que je vais plus souvent sur ce site que sur celui de Pôle Emploi... Il faut dire qu'il y a plus de résultats à mes recherches !

 
C'est donc pendant que la tarte à la banane faite avec mon amoureux également au chômage cuit (la tarte, pas l'amoureux) que je vous écris ces quelques mots. 

Amis chômeurs, comment occupez-vous vos journées ? En cherchant du boulot, oui, certes. Mais encore ? Moi je me fais grave chier ! Et pourtant on est deux à la maison. Donc, si vous avez des conseils ou des bons plans, je suis preneuse. 

En échange, voici mon bon plan du jour : jouer à des quiz dans des bars ! Évidemment, il faut y aller mollo sur les consos car les soirées sont longues et le prix de la bière augmente. Les barmans n’ont toujours pas accepté mon idée de faire une réduc demandeur d’emploi sur les boissons ni de carte de fidélité, allez savoir pourquoi. J’essaie de débarquer avant 20h pour profiter de l’happy hour. Ici, à Nantes, plusieurs bars organisent des quiz régulièrement : le Macallan, le Cabanon, le Flemming's… Pour l’instant, moi et ma team n’avons testé que celui du Buck Mulligan’s tous les premiers mardis et troisièmes mercredis de chaque mois. On doit choisir un nom d’équipe rigolo. Il y en a d’ailleurs une qui s’appelle Les Chômeurs du cœur. Trois séries de dix questions avec pause entre chaque pour aller fumer ou se réapprovisionner en Murphy’s. Le temps de donner les réponses et le classement et tout le monde peut rentrer se coucher à minuit (bon à savoir pour ceux qui ont la chance d’aller travailler le lendemain matin). Aussi inattendues et farfelues que puissent être les questions, un quiz, ça se prépare. Je joue à Qui veut prendre sa place sur le site de France 2, je regarde les infos, révise mes morts (une des spécialités du Buck est de faire des charades avec des noms de personnalités décédées récemment : « Mon tout est mort »… ça fait un peu glauque dit comme ça). Ce soir, notre équipe remet son titre en jeu. Ça nous met une pression supplémentaire mais ça nous permet de ne pas nous pointer deux heures avant pour avoir une place puisque la table des vainqueurs est réservée.
Si vous voulez d’autres adresses de bars nantais, avec ou sans quiz, je vous conseille de jeter un œil au blog que j’ai rédigé avec mes amis où l’on commente tous les bars que nous visitons : http://lebar2nantes.blogspot.fr/

N’hésitez pas à m’écrire pour me donner d’autres noms de bars qui font des quiz ou m’envoyer des recettes de tartes, etc. Ma tarte est cuite, goûter time !!

Dans le busway

13 Novembre 2012

Le busway est un transport mutant comme l'agglomération nantaise aime tant en pondre. Nous avons également le tramtrain et le chronobus. Autant de croisements qui peuplent notre paysage urbain pour (normalement) l'améliorer et rendre les touristes pour le moins perplexes. Vivement le cyclométrotram !
Donc, l'autre jour, je rentrais d'une séance de zumba (ce n'est pas parce qu'on est au chômage qu'on doit se laisser aller) quand deux jeunes gens se sont mis à chanter-brailler dans mes oreilles et celles des autres passagers. Placés au fond du busway, pour une meilleure acoustique j'imagine, ils nous offraient un petit duo a cappella rap légèrement répétitif, assez imagé (pour qui comprend le verlan) et tout à fait strident. Tandis que mes conduits auditifs saignaient, je me demandais d'où pouvait leur venir cette envie irrépressible de nous faire partager leurs prouesses vocales et leur art pour les rimes en "asse". Car ce n'est pas la première fois que j'étais témoin d'un tel concert. Quelques semaines auparavant, une bande de kékés à casquette faisaient du beatbox dans ce même bus (à croire que ce transport favorise les talents en tous genres). Nos amis parisiens me diront qu'il n'y a rien là d'extraordinaire, qu'ils en voient des vertes et des plus mûres quotidiennement dans le métro. Mais l'originalité de nos petits chanteurs à la croix de bois nantais réside dans le fait qu'ils ne le font pas pour l'argent ni même pour déranger les autres usagers… a priori. Et ils ne semblent pas mentalement dérangés ou perturbés par un manque d'oxygène comme cela peut arriver dans le métro. Non, non. Ils cherchent juste un public. La Nouvelle star, Danse avec les stars et toutes les autres émissions débiles qu'ils suivent à longueur de journée leur inculquent la notion suivante : si tu ne passes pas à la TV avant tes 20 ans, t'es un gros naze ! Ils entendent parler de chanteurs de rue qui deviennent célèbres après s'être fait remarquer par un producteur qui passait par là ou de cette vidéo sur Youtube qui a eu tellement de visites que son propriétaire est devenu une méga star. Alors, ils tentent leur chance eux aussi. Qui pourrait leur en vouloir ? Réponse : le chauffeur du busway, qui après s'être levé à 5h pour bosser, comme tous les jours, doit stopper son véhicule et retarder le trafic pour dire à deux gamins de la fermer.

Cookitude

Si vous aussi êtes sans emploi, sans ambition, sans avenir... faites des cookies ! Je vous livre une recette pour épater la galerie :

 
250g de farine
1/2 sachet de levure
125g de sucre blanc
125g de sucre roux
1 sachet de sucre vanillé
125g de beurre fondu
1 œuf
1 pincée de sel
pépites de chocolat à volonté
(cannelle, noisettes... à ajouter selon vos envies)

Préparation :
Dans un saladier, mélanger la farine, la levure, les 3 sucres et le sel.
Dans un bol, battre l’œuf et y ajouter le beurre fondu.
Mettre la préparation beurre-œuf dans la farine-sucre d'un seul coup.
Ajouter les pépites de chocolat et mélanger.
Mettre au réfrigérateur 1 heure (optionnel)
Préchauffer le four à 180°C.
Façonner des cookies en toutes petites boules mais épaisses et les poser sur des plaques avec du papier sulfurisé en les espaçant.
Enfourner entre 10 et 15 min.
Laisser refroidir un peu avant de les décoller.
Les cookies doivent être moelleux au centre et croquant sur les bords.

vendredi 17 mai 2013

Nuit européenne des musées 2013

Dans la nuit du samedi 18 mai, la plupart des musées européens ouvrent leurs portes gratuitement aux noctambules. Découvrez sous un éclairage insolite les œuvres qui vous attendent dans les musées participant à la Nuit.



A Nantes, vous pouvez vous rendre au Château (renseignements au 08 11 46 46 44), au Muséum d'histoire naturelle, au Musée Jules Verne (réservations au 02 40 69 72 52), au Planétarium ou au Musée Dobrée (ouverture exceptionnelle durant les travaux, renseignements au 02 40 71 03 50). 

Pour plus d'infos, consultez le site de la Nuit Européenne des Musées.

dimanche 17 mars 2013

Le Printemps du Cinéma

En attendant la Fête du Cinéma fin juin, vous allez pouvoir aller au cinéma à moindre frais en cette fin de semaine, puisque se tiendra dimanche 17, lundi 18 et mardi 19 l'édition 2013 du Printemps du Cinéma.

Dans la famille Du Cinéma, né en 2000, et donc petit frère de la Fête du Cinéma (née en 1985) mais grand frère de la Rentrée (2004), le Printemps permettra à tout un chacun de payer la modique somme de 3,50 € pour toutes les séances, pour tous les films, dans tous les cinémas.
Pas de passeport comme pour la Fête, dès le 1er film ça vous coûtera 3,50 €.

Je vous renvoie vers le site du Printemps, qui outre une liste non exhaustive des films à l'affiche, vous propose un jeu permettant de tester vos connaissances cinématographiques. Et surtout de gagner des places de cinéma :
http://www.printempsducinema.com/

Allez comme je suis gentil, je vous mets la liste de tous les cinés nantais et les films qu'ils passent :

(source: Kinorama)

Cette liste est extraite du dernier Kinorama, à vous de vérifier au cas où auprès des cinémas concernés que les horaires sont les bons.

Bon(s) film(s) !


P.S. Pour dimanche, prière de choisir entre la Saint Patrick et le Printemps du Cinéma, spectateurs bourrés à la Guinness n'étant pas synonyme de séance ciné agréable...

vendredi 15 mars 2013

Nuits zébrées à Nantes le 22 mars

Si vous écoutez la radio Nova, vous connaissez déjà les Nuits Zébrées. Le vendredi 22 mars 2013, c'est à Stéréolux que ça se passe !

Pour y participer, pas besoin de payer (c'est bien pour ça que j'en parle). C'est sur invitation. Premiers arrivés, premiers servis ! Il fallait faire la queue le samedi 16 mars à Stéréolux. Il nous a fallu braver la grêle et l'orage pour s'y rendre. Il y avait des centaines de personnes à patienter dans le froid et le vent (pendant près de deux heures pour les premiers). Les places ont été distribuées en 32 minutes et tout le monde n'a pas reçu son petit carton... Nous on l'a, na na na !

la queue à la billetterie


Au programme







mardi 12 mars 2013

De retour du Salon du chocolat

J'ai eu la bonne idée d'aller au Salon du chocolat dès vendredi matin. Le nombre de visiteurs était encore raisonnable et j'ai pu en profiter pleinement.

En arrivant, je me suis installée devant un chef pâtissier qui nous a patiemment appris à faire une (ou un, je ne sais pas) pana cotta au caramel au beurre salé, chocolat et petit LU. Avec dégustation s'il vous plaît ! Voir la recette.

Puis, j'ai été alpaguée par le représentant d'une production équitable de chocolat malgache, SoTsara. J'en étais ravie puisque j'ai vécu un an là-bas. Je lui ai acheté une barre de chocolat 100%. Un goût assez particulier, "un plaisir d'adulte" comme dit leur slogan.
Il y avait près de 60 stands tous plus tentants les uns que les autres, tous à vous tendre du chocolat, du nougat, des macarons... 

J'ai beaucoup aimé la master class spiritueux et chocolat avec le Nantes Whisky Club  et Vianney Bellanger, chocolatier qui nous ont fait goûter du chocolat rare avec un très bon whisky (et ce n'est pas peu dire car je n'aime pas ça normalement). 


Un concours d'artisans chocolatiers mettait en avant les jeunes espoirs. Et un stand était consacré aux élèves de l'école Sainte-Anne à Saint-Nazaire. Ils ont effectué une montgolfière en chocolat en hommage à Jules Verne, fil conducteur de cette première édition nantaise. Il y avait aussi sur leur stand, un adorable Totoro en chocolat !
 La conférence sur la provenance du chocolat et sa transformation était très intéressante. On a fait venir pour l'occasion des récoltants de São Tomé & Principe qui nous ont mimé leur quotidien dans les cacaoyers. Cela faisait écho au documentaire sur le côté obscur du chocolat que j'avais vu quelques jours auparavant et donnait à cette visite une dimension moins frivole. C'est pourquoi, et peut-être à tort, j'ai délaissé les stands des chocolatiers et je me suis davantage intéressée aux producteurs. J'ai ainsi découvert qu'il y avait du chocolat au Vietnam.
Vinyles en chocolat par Patrick Gelencser
Et puis, j'ai goûté de la pâte à tartiner sans huile de palme qui remplace haut la main le Nutella qui participe à la destruction de la forêt indonésienne. Là encore, je vous laisse regarder le documentaire de Diego Buñuel, Boomerang - Le côté obscur de la barre chocolatée pour comprendre les ravages de la production de cette huile. Il n'est malheureusement pas disponible en replay mais voici des extraits :


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Résultat, je suis sortie du Salon du chocolat sans un sou mais avec, dans mon panier, plein de chocolat équitable et plus respectueux de l'environnement.

samedi 2 mars 2013

Huuuum... Salon du Chocolat !!!

A tous les gourmands qui ne sont pas encore au courant : le Salon du chocolat débarque à Nantes !!

C'est la première fois (et pas la dernière je l'espère) que ce salon mondial pose ses valises pleines de bonbons et de gâteaux sur le sol nantais, à la Beaujoire plus précisément.

Ce n'est pas vraiment un bon plan pour fauchés car l'entrée coûte 8€ (4€ pour les enfants de 3 à 12ans et gratuits pour les moins de 3ans). Pas de réduction pour les chômeurs chocolatophiles, snif.

Mais vous pouvez toujours essayer de gagner votre entrée sur le Boost avant le 7 mars.

Je ne vais pas vous faire une description détaillée du salon parce que je n'y suis jamais allée que ce soit à Paris, à Lyon ou à Shangaï ; et aussi parce que vous aurez tous les infos sur le site du Salon du chocolat.

Voici un aperçu du programme des trois jours :



VENDREDI 8 MARS
SHOW 11:00 Choco Quizz A la clé pour les gagnants : de nombreux lots à gagner !
DEMO 11:00 Pana Cotta aux petits Lu Nantais, sauce choco/caramel beurre salé, chantilly au Dulcey. Martin Laurent, LM La Pâtisserie
12:00 Master Class Spiritueux & Chocolat. Le Whisky Club Nantais & Vianney Bellanger, Bellanger Chocolatier
12:00 Conférence-dégustation. Le Club Fou de Chocolat de Nantes
13:00 Concert. Groupe Caléma, São Tomé & Principe
13:00 Verrines aux 3 chocolats. Gérald Debotté, Debotté Maître Chocolatier
14:00 Il était une fois le cacao : de l'arbre à la tablette. Jean Pierre Bensaid, Consul de São Tomé & Principe
14:00 Pop cakes chocolat. Jean Daudignac, Maridée Créations
15:00 Choco Quizz
15:00 Conférence-dégustation. Marou, Faiseurs de chocolat
16:00 Concert. Groupe Caléma, São Tomé & Principe
16:00 Crousti fondant cacahuètes et chocolat Manjari, crème glacée à la vanille. Christophe Fourré, Le Rive Gauche
17:00 Défilé de Robes en Chocolat
18:00 Il était une fois le cacao : de l'arbre à la tablette. Jean Pierre Bensaid, Consul de São Tomé & Principe

SAMEDI 9 MARS
11:00 Choco Quizz
11:00 Vinyles en chocolat. Patrick Gelencser, Chocolats Gelencser
12:00 Master Class Spiritueux & Chocolat. Le Whisky Club Nantais & Freddy Pottier, Vincent Guerlais Chocolatier
12:00 La Toque d’Or. Laurent Amelot, Dupont avec un thé
13:00 Concert Groupe Caléma, São Tomé & Principe
13:00 Profiterole cacao et foie gras, anguille fumée, condiment dattes Medjool-yuzu. Jean-Yves Guého, L’Atlantide*
14:00 Il était une fois le cacao : de l'arbre à la tablette. Jean Pierre Bensaid, Consul de São Tomé & Principe
14:00 Champignon gourmand. Eric Guérin représenté par Rodolphe Groizard, La Mare aux Oiseaux**
15:00 Choco Quizz
16:00 Concert Groupe Caléma, São Tomé & Principe
17:00 Défilé de Robes en Chocolat
18:00 Il était une fois le cacao : de l'arbre à la tablette. Jean Pierre Bensaid, Consul de São Tomé & Principe

DIMANCHE 10 MARS
11:00 Choco Quizz
11:00 Conférence-dégustation : De l'arbre cacao au grand cru de chocolat. Anne Benoist Leroux, Cadence ABL
12:00 Master Class Spiritueux & Chocolat. Le Whisky Club Nantais & Gérald Debotté, Maître Chocolatier
12:00 Surprise chocolatée. Bruno Le Derf, MOF
13:00 Concert Groupe Caléma, São Tomé & Principe
13:00 La Passion de l'Œuf. Vianney Bellanger, Bellanger Chocolatier
14:00 Il était une fois le cacao : de l'arbre à la tablette. Jean Pierre Bensaid, Consul de São Tomé & Principe
14:00 Cabillaud du pays au parfum de cacao, mousseline de racines. Ludovic Pouzelgues, Lulu Rouget
15:00 Remise de prix du concours Les Espoirs du Chocolat
15:00 Suprême. Stéphane Pasco
16:00 Concert Groupe Caléma, São Tomé & Principe
16:00 Sphère Surprise. Vincent Guerlais, Guerlais Chocolatier
17:00 Défilé de Robes en Chocolat

+ Cours de pâtisserie. Inscription sur place
+ Expositions
+ CHOCOLAND : atelier pour les enfants de 4 à 10 ans

Voir la liste des exposants.


On se retrouve là-bas !